Les premières profitent d’un environnement clairement institutionnel, dont l’équipement se veut naturellement plus étoffé. À la complémentarité importante des compétences pédagogiques (enseignement spécialisé) et éducatives (éducation sociale), s’ajoutent celles nommées officiellement “pédago-thérapeutiques”, allant de l’orthophonie/logopédie à la psychomotricité, sans exclure les compétences ergothérapeutiques et médicales (santé psychologique essentiellement) avec lesquelles nous collaborons à l’externe. Au besoin, les élèves de ces classes peuvent également profiter, dans la mesure de nos moyens, de notre outil “hébergement” et ce, à différentes intensités (d’une à sept nuits par semaine, 365 jours par an), pour autant que cela serve leur scolarité.
Quant aux EsPéds, ils représentent effectivement et à proprement parler le principe d’une scolarité mixte à visée inclusive: des espaces dévoués à l’entraînement des habiletés sociales nécessaires au “métier d’élève”, complémentaire à la poursuite des objectifs d’apprentissages scolaires qui restent de la responsabilité de l’école d’origine. En sus, dans le même esprit, s’ajoute le travail de l’équipe mobile, mais dans une mission pour des élèves du C3 dans une intention principalement définie sous l’angle de l’orientation et de l’éligibilité à la formation post-obligatoire.
Ce dispositif de scolarité mixte à visée inclusive prévoit également un temps de prestations indirectes (anciennement conseil-pédago éducatif spécialisé) qui vise en principe à contribuer à la remédiation et/ou à éviter l’aggravation de situations plaçant les professionnel-le-s des centres scolaires en difficulté pour les situations d’élèves qui a priori relèvent du champ de compétence de la pédagogie spécialisée.
Rappelons qu’à l’évidence, l’orientation vers l’une ou l’autre de ces options dépendra forcément des besoins particuliers de l’élève tels qu’objectivés par l’OES.